• En mai 1963 sort Come On, le premier 45 tours d’un jeune groupe de rockers anglais, seulement quelques mois après le Love Me Do des Beatles

    Des dizaines de millions d’albums vendus, des milliers de concerts grandioses, des centaines de millions de fans… Ceux qui remplissent encore les stades lors de leurs prestations, sont aujourd’hui entrés dans la légende. Histoire de faire la nique aux Beatles, leur éternel concurrent, qui eux, ont cessé d’exister dès 1970. Fidèles à eux-mêmes et imperturbables malgré les tempêtes traversées, Mick jagger et ses compagnons forcent le respect et l’admiration.

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    Michael Philip Jagger et Keith Richards

    Les mythiques Rolling Stones naissent au début des années 60, sous l’impulsion de Brian Jones, Michael Philip Jagger et Keith Richards.

    Michael Philip Jagger et Keith Richards, tous deux nés en 1943, avaient fréquenté les mêmes bancs d’école et s’étaient perdus de vue des années durant. Très tôt attiré par la musique et encouragé par ses premières formations musicales, Mick retrouve par hasard son copain Keith dans un train, et ils deviennent inséparables.

    Ils rejoignent alors Brian Jones, Mick Avory et Dick Taylor, et empruntent leur nom de scène au répertoire de muddy jagger (le titre Rollin’ Stone Blues). Les Rolling Stones sont nés et donnent leur premier concert officiel le 12 juillet 1962 au Marquee Club de Londres.

    Rapidement, Charlie Watts et Bill Wyman remplacent Taylor et Avory au sein du groupe, et les Rolling Stones trouvent ainsi leur forme quasiment définitive. La légende peut commencer.

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    Come On

    Après une courte période de rodage, durant laquelle les Stones s’exercent dans les clubs de Londres, ils signent un premier contrat chez Decca au printemps 1963 et enregistrent leur premier 45 tours Come On, une reprise de chuck berry

    En quelques disques, les jeunes rockers deviennent une solide formation musicale et atteignent des places honorables dans les « charts » britanniques. Leur notoriété naissante découle d’une forte présence scénique et d’une image de voyous que les journalistes se plaisent à développer, en opposition aux conventionnels Beatles.

    Leur musique, basée essentiellement sur le rock n roll, emprunte aussi ses racines au blues, à la country et à la folk. Ce melting-pot ingénieux devient rapidement la marque des Stones et leur permet de s’exporter aisément aux États-Unis. D’autant plus que leur premier album, paru en 1964, est composé de plusieurs reprises de standards américains. Certaines d’entre elles se classent honorablement dans les « charts » outre-atlantique. Les Stones deviennent des vedettes, d’abord en assurant les premières parties des Ronettes, de John lee  ou de James brown, puis plus tard en tête d’affiche.

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    Satisfaction

    Mais le premier véritable tube des Rolling Stones paraît au mois d’août 1965. Satisfaction devient l’hymne du groupe et n’a pas pris une ride quarante ans après sa création. Les succès s’enchaînent, la notoriété des rockers prend une ascendance exponentielle.

    Revers de la médaille, l’image sulfureuse des Stones prend souvent le pas sur leurs exploits musicaux. Avec leurs premières arrestations en 1967 pour possession et usage de stupéfiants, Jagger et Richards alimentent la Une de tous les journaux et font le bonheur des tabloïds britanniques. Faits divers qui retarderont mais n’empêcheront pas la sortie en décembre 1966 du superbe Beggar’s Banquet et des hits Jumpin’ Jack Flash et Sympathy For The Devil.

    Premier revers pour le groupe en juin 1969 avec le départ de leur complice Brian Jones. Officiellement, ce dernier veut se consacrer à sa carrière solo et prendre des distances avec l’étouffante formation des Stones. Mais nul n’ignore que Jones est sérieusement « accro » aux drogues dures et sa mort « accidentelle », survenue un mois plus tard dans sa piscine, n’est qu’une demi-surprise.

    Amputés de leur ami mais plus forts que jamais, les Stones embauchent Mick Taylor et continuent de séduire un public de plus en plus large. Honky Tonk Women, Gimme Shelter ou Midnight Rambler assoient leur position dominante dans les hit-parades et confirment le talent d’écriture du duo Jagger-Richards.


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  • ledzeppelin

    En 1968, Jimmy, Robert et les deux John forment Led Zeppelin. L'objectif initial est de produire un son radicalement rythm and blues. Mais très rapidement, le groupe est dépassé par les évènements. En effet, à coup de suramplification du son et de batterie hyper présente, les Led Zeppelin se retrouvent initiateurs du hard rock. De 1968 à 1980, le groupe produit des albums remarquables, dont "Led Zeppelin IV" et deux doubles "Physical Graffiti" et "The Song Remains The Same" (bande originale d'un film consacré au groupe).

     

    En 1980, Led Zeppelin se sépare après la mort de John Bonham. Huit ans plus tard, il se retrouve avec le fils de ce dernier, Jason, également batteur, pour un concert de reformation. Ce n'est que 10 ans après, en 1990, profitant de l'influence que le groupe a eu sur le mouvement grunge, que Page et Plant s'associent et sortent un nouvel opus, suivi d'une grande tournée. Chacun continue néanmoins à publier des albums solo.

     

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    En 1997, Led Zeppelin réalise "Led Zeppelin BBC Sessions", le premier album produit depuis quinze ans. En 2003, le groupe se reforme et sort "How the West Was Won". Depuis 2004, il reçoit de nombreux prix pour l'ensemble de sa carrière et pour ses chansons. En 2006, il est élu "Meilleur groupe du monde" par le magazine "Guitar World" et reçoit également le Prix Polar Music, considéré par certains comme le Prix Nobel de la musique.

    En décembre 2007, Led Zeppelin fait son grand retour sur scène à l'O2 Arena de Londres. Les 20 000 places s'envolent en quelques minutes à peine. La prestation du groupe, saluée par la critique et les spectateurs, fait naître les rumeurs d'un

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    e tournée en 2008.


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  • JIMI HENDRIX

    Pour comprendre et aimer Jimi Hendrix il faut savoir rêver en écoutant sa musique.
    Par exemple avec
    Voodoo Child (Slight Return), on peut sans peine imaginer la rage qui émane de cette chanson.
    Jim Sheridan le réalisateur de Au Nom du Père ne s'y est pas trompé quand il utilise cette musique pour accompagner une scène d'émeute en Irlande du Nord.
    Non seulement Jimi Hendrix a écrit d'excellentes chansons rock, mais il a interprété de façon magistrale des standards du
    blues !
    Le reste est une question de "réceptivité" mais pour moi il restera celui dont la musique me fait le plus d'effet.
    Vous trouverez dans ces pages, j'espère, un moyen de vous renseigner sur les
    albums, les textes, les autres sites web sur Jimi Hendrix.
    Vous ne pourrez plus trouver pour certaines chansons des extraits téléchargeables en MP3... depuis que la loi a changé :(
    Le but n'est pas d'être exhaustif, je laisse cette tache immense à d'autres (voir
    bibliographie), ni d'être objectif dans les commentaires.
    Je tiens à remercier Francis Zegut qui sans le savoir, m'a fait découvrir un soir celui dont je suis devenu un fan inconditionnel et Philippe Lonchay qui m'a guidé au début dans ma soif de musique.
    Tous les albums de Jimi Hendrix valent une écoute attentive.

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    Un court résumé de sa vie :

    1942-1964

    Il est né à 10h15 le matin du 27 novembre 1942 au King County Hospital de Seattle.
    Sa mère, Lucille (de son nom de jeune fille Jetter), est alors agée de 17 ans et son père, Al est à l'armée et qui ,de plus, est caserné en Alabama à des centaines de kilomètres de Seattle...
    Il fut tout d'abord prénommé Johnny Allen Hendrix puis plus tard son nom a été changé par son père en James Marshall Hendrix plus connu sous le nom de Jimmy.
    Nous laisserons tout le coté personnel de la vie de Jimi Hendrix pour uniquement s'attacher à sa carrière musicale.
    Celle ci commence de bonne heure car dans sa famille on écoute énormément de musique, il baigne donc dans l'univers de Duke Elington, Louis Jordan et bien d'autres.
    N'oublions pas que la télé n'a pas encore envahi le monde : la radio est reine !
    A l'église aussi, la musique fait partie intégrante de la liturgie.
    Il se met à jouer très tôt du balai, c'est son père Al qui raconte l'anecdote (voir
    Vidéo).
    Celui ci lui offre un peu plus tard un ukulélé et Jimi se met à travailler de nombreux hits de l'époque.
    Il s'en suit l'achat d'une guitare bon marché par Al. Jimmy a tout même 16 ans !
    Le mythe du surdoué qui commence un instrument à 4 ans est donc hors sujet, Jimi n'a joué de la guitare que onze années ...
    Mais onze années intenses, je vous le concède !

     

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    Pour la prime enfance de Jimi Hendrix, sa période scolaire et sa pré-adolescence, il est préférable de se reporter à l'ouvrage de Marie Willix, Voices from Home.

    Commençons par le commencement :

    En 1957, Elvis Presley joue à Seattle, Jimmy y assiste. Il est subjugué !
    Les dessins qui en découlent (et qui ont été exposé à la Citée de la Musique), montre bien que le jeune Hendrix est sous le charme !!!
    Il reprendra d'ailleurs bien des années plus tard, deux titres joués par le King : Hound Dog et Blue Suede Shoes...
    A 17 ans, Jimmy joue dans son premier groupe les Rocking Kids et avec ceux ci il obtient déjà des engagements pour animer des "fêtes", des party. Le succès local est au rendez vous.
    Les gigs se succèdent et Jimmy joue parallèlement dans un autre groupe, les Velvetones.
    Il quitte l'école en 1960, sans diplômes, le groupe a été rebaptisé Tom and the Tomcats.
    Il traîne un peu, trop même, il a de petits problèmes (un 'emprunt' de voiture lui vaudra les pires ennuis... ).
    Il choisi alors de changer d'air et s'engage dans l'armée des Etats Unis, dans les parachutistes pour être plus précis.
    Son attention est attirée par un régiment d'élite : le 101° Airbone, les Screaming Eagles.
    Il y reste du 31 mai 1961 au 2 juillet 1962. Ce qui est important, ce sont les rencontres qu'il y fait et plus particulièrement celle de Billy Cox qui joue déjà de la basse plutôt que de savoir combien de sauts il a effectué (26 au cas où voudriez tout de même le savoir) !
    Il jouera autant de fois qu'il pourra dans les bars de l'Airforce.
    Sa carrière militaire s'arrête pour raison médicale, il s'est cassé la cheville !
    Cela tombe bien, car la jeune recrue ne se sent pas vraiment l'âme d'un militaire...
    A sa sortie, il se rend à Nashville en compagnie de Billy Cox (qui a quitté l'armée lui aussi mais deux mois plus tard). 
    Ils fondent les Kings Kasuals.
    Il joue souvent dans un club de cette ville : le "Del Morocco". Il y fait ses classes pour garder une imagerie militaire.
    Après un cours aller-retour à Vancouver au cours de l'hiver 62, il embarque pour sa première tournée au printemps 63 pour accompagner George Odell.
    Jimmy traverse les Etats Unis, joue partout où il peut et atterri fin 1963 à New York.
    Billy ne le suit pas mais ils se reverront...
    Il écume les clubs de Harlem, sans obtenir de véritable reconnaissance.
    La chance tourne en mars 1964, car il est engagé pour enregistrer et tourner avec les Isley Brother. Il existe quelques tres jolies photos de cette période, la coiffure de Jimmy est un modèle du genre !
    Jimi enregistre avec eux plusieurs 45t dont "Testify". Le morceau est dans le style des Isley Brothers mais le solo de guitare augure le meilleur ...

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    1964-1966

    Il tourne ensuite quelque temps avec eux, puis les quitte sans vraiment être fâché pour retourner à Nashville.
    Puis de passage à Memphis, il rencontre un des plus prolifique guitariste de sa génération, jouant derrière la quasi totalité de l'écurie Stax,
    Steve Cropper.
    Pour la petite histoire
    Steve Cropper fut entre autre le guitariste d'Otis Redding, le créateur de "Sittin On The Dock Of The Bay" mais aussi de "The Hunter" titre phare d'Albert King et du groupe Free.
    Il fait une deuxième rencontre puisqu'il y croise
    Albert King . Ils discutent longuement.
    Ils sont tous les deux gauchers mais jouent de manière différente puisque
    Albert King lui, n'inverse pas les cordes et se retrouve donc avec le Mi aigu en haut du manche.
    Si vous voulez en savoir plus sur la maison de disque Stax et les "Soul Men" en particulier allez visiter :
    Soul Men.
    Il part ensuite en tournée avec
    Little Richard and The Upsetters dans le Sud des Etats Unis.
    Il quitte assez rapidement
    Little Richard pour lequel il a quand même gravé quelques titres dont "I don't know what you've got but it's got me" et il fait quelques dates avec Ike and Tina Turner mais le caractère ombrageux de Ike fait que la collaboration tourne court.
    N'allez pas croire que Jimmy Hendrix est un mauvais coucheur mais l'ego demesuré des stars pour lesquelles il travaille se trouve mis à rude épreuve par son jeu de guitare. Il faut bien admettre qu'ils ont tous eu du mal à arriver là où ils sont. Et que les solos de Jimmy détourne un peu trop l'attention du public ....
    Retour à la case départ : New York, les clubs, etc, etc...
    Les premiers enregistrements avec Lonnie Youngblood datent de cette époque là.
    Un événement toutefois le marque beaucoup, c'est la sortie de "Highway 61' Revisited" de Bob Dylan (Robert Zimmerman) dans lequel le talent de songwriter hors pair de l'artiste se

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    fait sentir.
    De plus Jimmy souffre d'un léger complexe, sa voix, et le moins que l'on puisse dire c'est que celle de Bob Dylan le rassure ...
    Ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit, j'aime beaucoup Bob Dylan et respecte énormément son talent d'auteur, mais sa voix est tout de même très particulière ....
    La première trace vidéo connue de Jimmy date de cette époque (février 1965).
    Il joue déjà en passant son bras par dessus le manche de sa guitare !
    La fin de l'année 1965 est marquée par le début de la collaboration de Jimmy avec Curtis Knight et Ed Chalpin, producteur des PPX Studio.
    Les concerts s'enchaînent et leur collaboration tient, il faut dire que Curtis Knight le laisse parfois jouer seul sur scène ce que les autres n'acceptaient pas.
    Ed Chalpin lui fait signer un contrat avec une clause d'exclusivité... Jimmy l'oublie... mais on en reparlera !
    Combien d'artistes se feront avoir par ce genre de producteurs... on le saura jamais, mais peu de groupes de cette époque y ont échappé (cf les Rolling Stones qui n'ont plus aucun droits sur les albums de la période ATCO).
    Pour se faire une idée de la musique de Curtis Knight, écoutez donc le live
    Live at George's Club et tout particulièrement "Drivin' South" où Jimmy prends un solo plus que sympathique.
    Leur collaboration s'essouffle quand même et au printemps 1966 elle s'arrête.
    Jimmy Hendrix se fait alors appeler Jimmy James et il traine dans Greenwich Village.
    On le voit et on l'entend souvent au Café Wha?, il y rencontre John Hammond Junior, dont le père s'était déjà illustré dans le monde de la musique comme producteur et qui est lui même un bon guitariste de blues.
    Alain Dister, l'auteur de "
    Eze Ryder" (entre autre, relisez Pop Rock et Collegram avec Gotlib et Solé ...) est un des rares à l'avoir vu à cette époque, il se souvient du bruit assourdissant qui sortait des amplis et d'un guitariste qui l'accompagnait souvent : Randy California...
    Le 23 Juin, les Rolling Stones sont en ville ! Dans leur bagage, il y a Linda Keith.
    Cette dernière, petite amie en cours de rupture avec Keith Richards, le remarque et elle en parle à
    Chas Chandler.
    Ce dernier a été le bassiste des
    Animals, groupe qui a connu un succès international avec la reprise du traditionnel "House of the Rising Sun". (ne pas oublier "Don't Let Me Be Misunderstood" qui depuis 1964 est repris à peu pres tous les ans...)
    Elle l'emmène le voir au Café Wha? (club qui vit aussi bien débuté Bob Dylan ou Woody Allen).
    Chas veut lancer sa nouvelle carrière de producteur et semble très intéressé par la reprise de "Hey Joe", titre en vogue à cette époque.
    Après avoir arraché à Chas la promesse de rencontrer Eric Clapton, et avoir avoir réglé tous les détails techniques, ils embarquent pour Heathrow...
    Cette période est musicalement intéressante car on voit le style de Jimi Hendrix se forger au fil des années, malheureusement la pléthore de
    disques parus sur cette époque est catastrophique (cf Albums) et la qualité des enregistrements n'est pas toujours au rendez vous !
    Tout et n'importe quoi a été sorti, soit par des maisons de disques ou des producteurs peu scrupuleux ... même des disques où il ne joue pas !!!!!
    Si vous vous intéressez tout de même à cette période, cherchez plutôt les live qui permettent parfois d'entendre Jimi Hendrix prendre un solo !

    L'histoire du Jimi Hendrix Experience va pouvoir commencer.


     

     
     


     


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